Philosophie et médecine.

Philosophie et médecine.
  Apostolos Apostolou                                   

La contemplation et l’interprétation d’Hippocrate. Est plus pertinent que jamais.
Apostolos Apostolou

Selon la plupart des historiens, Hippocrate est né en 460 avant J.-C. sur l’île grecque de Cos , qui faisait partie de la confédération athénienne. Il fut un médecin réputé et un maître célèbre de médecine. Sa famille, d’origine aristocratique, transmettait un savoir médical et prétendait, comme les autres familles Asclépiades, descendre d’Asclépios par son fils Podalire. De nombreux éléments biographiques sont apocryphes et sujets à discussions. D’après ces témoignages, Hippocrate était déjà de son vivant, un médecin de grande réputation, dont la méthode logique et l’emploi précis des termes avaient valeur exemplaire. Le corpus des traités hippocratiques compte environ une soixantaine de textes qui dateraient, pour l’essentiel, de la fin du Ve siècle et du début du IVe siècle av J.-C. Et si Hippocrate est bien plus qu’un philosophe, c’est parce que son modèle de compréhension s’attache essentiellement à la nature du corps et l’origine des maladies. Selon hippocratique De l’ancienne médecine est commente, ou s’exprime la fière confiance en soi la médicine, dont est proclamée la primauté sur la philosophie dans le domaine de l’anthropologie, mais ou surtout est démérite la méthode correcte de la recherche médicale, consistant en des observations concertées des phénomènes de l’organisme humain. En connexion avec cela est évoque un autre ouvrage hippocratique, le fameux Sur les airs, les eaux et les lieux, ou il est recommande au médecin d’etudier les éléments de l’environnement quant à leur importance pour la sante. Aussi le serment d’Hippocrate est profondément philosophique et certaines expressions du Serment d’Hippocrate et hommage est rendu au génie au labeur et a’ la philanthropie du noble enfant de l’ile de Cos et héros vénère de l’humanité.
Serment d’Hippocrate
«Je jure par Appolon, médecin, par Esculape, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l’engagement suivants : je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon avoir et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins. Je tiendrai ses enfants pour des frères et, s’ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. Je ferai part des préceptes, des leçons orales et du reste de l’enseignement à mes fils, à ceux de mon maître, et aux disciples liés par un engagement et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre. Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je les écarterai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion. Semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif (condamnation de l’avortement). Je passerai ma vie et j’exercerai mon art dans l’innocence et la pureté. Je ne pratiquerai pas l’opération de la taille, je la laisserai aux gens qui s’en occupent (L’interprétation de cette partie du texte est délicate, peut être Hippocrate voulait-il refuser la castration). Dans quelque maison que j’entre, j’y entrerai pour l’utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves. Quoi que je voie ou entende dans la société pendant l’exercice ou en dehors de l’exercice de ma profession je tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas. Si je remplis ce serment sans l’enfreindre, qu’il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais parmi les hommes, si je le viole et que je me parjure, puissé-je avoir un sort contraire !»
Comme il l’écrit Jimmy Bourquin, sur la rationalisation de la médecine d’Hippocrate: «Il rationalise une approche de la santé où il est encore largement courant que les maladies soient attribuées à l’action et la colère des dieux, qu’elles soient renvoyées aux mythes. Quoi qu’il en soit, les pratiques de la médecine antique montrent combien la médecine est encore étroitement liée à la croyance en une certaine idée de la Nature providentielle. La pensée hippocratique présente ainsi la force de rassembler autour d’une pensée qui consiste à croire que la maladie échappe, dans tous les cas, à notre contrôle et qu’elle est suscitée par des causes extérieures inconnues».
Selon Bernard Vitrac «Médecine et philosophie au temps d’Hippocrate». La littérature médicale est souvent envisagée comme débitrice de la philosophie, et les auteurs médicaux considérés comme des éclectiques puisant dans les doctrines des philosophes, supposées constituées et cohérentes, ce qui leur paraît utile – la tâche de la médecine restant avant tout pratique. Cette façon d’aborder le problème n’est pas celle retenue ici. Par ailleurs on essaie de préciser le contexte socio-historique de l’exercice de la médecine. La question du statut du médecin se pose en particulier dans le cas des médecins dits publics, et dans le domaine juridique. La littérature médicale s’est développée au Ve siècle avant J.-C. Par ses échanges avec les autres domaines du savoir, en particulier la philosophie, par l’établissement et le respect d’une certaine tradition mais aussi par la confrontation avec les problèmes incontournables de la pratique – trois sources souvent en désaccord – elle est restée vivante durant toute l’Antiquité.
Hippocrate n’était pas seulement un grand médecin mais aussi un grand philosophe. La légende a jeté Hippocrate dans le monde des grands hommes.

Apostolos Apostolou professeur de philosophie correspondent pour le project Radici Atene Grecia

Redazione Radici

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